l'Humanité 2.6.04
Le bel oeil de Bellocchio
À Pantin, rencontres autour du grand réalisateur italien, dont on verra l’oeuvre documentaire.
Parmi les cinéastes italiens de sa génération, Marco Bellocchio est certainement un des plus importants. Né en 1939 à Piacenza, il décide tôt de devenir comédien, mais intègre finalement le fameux Centro sperimentale, le Centre expérimental d’études cinématographiques de Rome. Dans ce lieu où fut conçu le néoréalisme et alors que déboulent sur les écrans les prémices de l’ouvre des Taviani et de Pasolini, à l’orée des années soixante, Bellocchio tourne ses premiers courts métrages. Dès son premier long, il devient célèbre : les Poings dans les poches, deux ans avant la Chinoise, de Godard, secoue déjà le cocotier de la révolte. Ce refus du conformisme petit-bourgeois, qui se décline dans le champ du familial et du sexuel tout autant que dans celui du politique, est encore aux commandes dans la Chine est proche, le sketch de la Contestation ou Viva il Primo Maggio rosso, titres évocateurs. Bellocchio fait feu de tout bois, plutôt tendance gauchiste, dans des charges au vitriol, l’Église dans Au nom du père, la presse dans Viol en première page, l’armée dans la Marche triomphale. Moins provocateur dans la forme et l’outrance immédiate des sujets que Ferreri, il le rejoint dans sa critique sans concession de tous les appareils de la société dominante. Plus tard, quand la psychanalyse deviendra essentielle dans son travail, on pourra se dire que tout cela avait à voir avec le meurtre du père.
Justement, c’est Au nom du père qu’ont choisi les programmateurs de ce week-end au Ciné 104, à Pantin, comme étant la fiction symbolique devant être présentée. On en verra une autre, le Prince de Homburg, découverte à Cannes mais encore inédite, adaptation personnelle de la pièce de Kleist, dans lequel le prince du titre, en 1810, est lui aussi voué à disparaître. Ce jeune général a pourtant gagné la bataille, mais le voici condamné pour insubordination. Il saura faire face à son destin. Mais, pour l’essentiel, c’est pour la face inconnue de l’ouvre de Bellocchio, les documentaires, qu’on se rendra, si on le peut, à Pantin. Contrairement à nombre de ses pairs, le court métrage et le documentaire n’ont jamais été pour Marco Bellocchio un moyen d’accès à la voie royale du long métrage de fiction. Toujours, il a parcouru l’aller-retour entre les genres et les formes. Il était donc tout naturel que les Rencontres du cinéma documentaire exhument cette partie de l’ouvre, chose faite avec ce programme joliment intitulé " De l’utopie au présent ".
Sept essais composent l’ensemble proposé, quatre n’ayant pu être présentés par manque de copie. Sur ces derniers, on lira avec profit les quatre pages éditées par le Ciné 104 et Périphérie, centre de création cinématographique. Un mot sur ceux montrés, pris chronologiquement. Discutiamo Discutiamo, 1968, vingt minutes, représente la contribution de Bellocchio au film collectif la Contestation, les autres étant signées Godard, Bertolucci, Lizzani, Pasolini, excusez du peu. Ici, c’est la fac qui en prend plein la gueule alors qu’un prof communiste (joué par Bellocchio) est chahuté. Fous à délier, 1975, est un long métrage ayant fait couler beaucoup d’encre à sa sortie pour la façon dont il encensait les thérapies alternatives, dans lequel est passé au crible un programme de réinsertion sociale de malades mentaux de la région de Palerme. Vacanze in Val Trebbia, 1980, cinquante minutes, est un autoportrait de l’auteur et de sa génération, dans lequel est abordée directement la question du père, si essentielle à l’auteur on l’a dit, que l’on retrouvera aussi dans Elena, 1997, dix minutes, où la fille du cinéaste, alors âgée de deux ans et demi, découvre son passé dans un film de famille. Impressions d’un Italien sur la corrida en France, 1984, soixante minutes, est considéré par l’auteur comme une sorte de carnet de notes pour un film à venir. Sogni Infranti : ragionamenti e deliri, 1995, cinquante-deux minutes, fait retour par le moyen d’entretiens et de documents sur les années de plomb, et permet, avec le recul, de mieux voir ce qu’ont été les rapports de l’auteur avec les Brigades rouges. Addio del passato, 2003, sept minutes, part du prétexte du centième anniversaire de la mort de Verdi, né à Piacenza comme Bellocchio, pour, encore une fois, renvoyer le passé au présent et le présent au passé. Tous ces films ne sont éloignés, pour certains en tout cas, qu’au niveau des apparences. Dans chacun on retrouvera des préoccupations communes, à condition de savoir les y rencontrer, tant Marco Bellocchio fait partie, pour le meilleur, de ces artistes obsessionnels qui ont un motif et s’y tiennent.
Marco Bellochio, " De l’utopie au présent ". Au Ciné 104, à Pantin, métro Église-de-Pantin. Vendredi 4 juin, à 20 h 45, Addio del passato, en présence de Marco Bellochio ; samedi 5 juin, à 14 heures, Discutiamo Discutiamo et Vacanze in Val Trebbia, à 15 h 45, Fous à délier, à 18 heures, rencontre avec Marco Bellochio, à 20 h 30, Au nom du père ; dimanche 6 juin, à 14 h 30, Il Principe di Homburg di Henrich von Kleist, à 16 heures, Elena et Impression d’un Italien sur la corrida en France, à 17 h 45, Sogni Infranti : ragionamenti e deliri. Films présentés et débats animés par les critiques de la revue Vertigo.
3,50 euros la séance. 10 euros le week-end. Renseignements au 01 41 50 01 93 et sur www.peripherie.asso.fr.
«SEGNALAZIONI» è il titolo della testata indipendente di Fulvio Iannaco che - registrata già nel 2001 - ha ormai compiuto il diciottesimo anno della propria continua ricerca e resistenza.
Dal 2007 - poi - alla sua caratteristica originaria di libera espressione del proprio ideatore, «Segnalazioni» ha unito la propria adesione alla «Associazione Amore e Psiche» - della quale fu fra i primissimi fondatori - nella prospettiva storica della realizzazione della «Fondazione Massimo Fagioli»
L'ASSOCIAZIONE CULTURALE
giovedì 3 giugno 2004
farmaci antidepressivi
sotto accusa la Glaxo
Repubblica 3.6.04
USA
Psicofarmaci: Glaxo sotto accusa il Paxil
ROMA - La casa farmaceutica Glaxo Smith Kline è finita nel mirino del procuratore generale di New York, Eliot Spitzer. Quest´ultimo ha accusato l´azienda farmaceutica di aver omesso le informazioni sugli effetti negativi del Paxil, un farmaco antidepressivo formulato per bambini e adolescenti, che nel 2002 è stato uno dei campioni di incassi dell´azienda totalizzando vendite per 3,8 miliardi di dollari. Secondo Spitzer, la Glaxo ha condotto 5 studi sugli effetti del Paxil pubblicandone solo uno che riportava risultati buoni, mentre erano stati "soppressi i risultati negativi emersi dagli altri studi che potevano suggerire un aumento del rischio di atti suicidi".
USA
Psicofarmaci: Glaxo sotto accusa il Paxil
ROMA - La casa farmaceutica Glaxo Smith Kline è finita nel mirino del procuratore generale di New York, Eliot Spitzer. Quest´ultimo ha accusato l´azienda farmaceutica di aver omesso le informazioni sugli effetti negativi del Paxil, un farmaco antidepressivo formulato per bambini e adolescenti, che nel 2002 è stato uno dei campioni di incassi dell´azienda totalizzando vendite per 3,8 miliardi di dollari. Secondo Spitzer, la Glaxo ha condotto 5 studi sugli effetti del Paxil pubblicandone solo uno che riportava risultati buoni, mentre erano stati "soppressi i risultati negativi emersi dagli altri studi che potevano suggerire un aumento del rischio di atti suicidi".
Michelangelo Buonarroti
Il Tempo 2.6.04
DUE PSICHIATRI Michelangelo soffriva di una forma di autismo
MICHELANGELO Buonarroti soffriva di una forma di autismo. È la conclusione cui sono giunti due psichiatri secondo i quali il genio del Rinascimento era affetto dalla sindrome di Asperger. Chi ne è colpito ha difficoltà a comunicare ma può manifestare un insolito e ossessivo talento per la musica, la pittura o la matematica. Muhammad Arshad, di Prescot e Michael Fitzgerald di Dublino sostengono che «l'insolito stile di vita di Michelangelo, i suoi limitati interessi, gli scarsi rapporti sociali» appaiono come indicatori della sindrome. Tutte le opere rivelerebbero la presenza della malattia.
DUE PSICHIATRI Michelangelo soffriva di una forma di autismo
MICHELANGELO Buonarroti soffriva di una forma di autismo. È la conclusione cui sono giunti due psichiatri secondo i quali il genio del Rinascimento era affetto dalla sindrome di Asperger. Chi ne è colpito ha difficoltà a comunicare ma può manifestare un insolito e ossessivo talento per la musica, la pittura o la matematica. Muhammad Arshad, di Prescot e Michael Fitzgerald di Dublino sostengono che «l'insolito stile di vita di Michelangelo, i suoi limitati interessi, gli scarsi rapporti sociali» appaiono come indicatori della sindrome. Tutte le opere rivelerebbero la presenza della malattia.
neuropsichiatria americana:
i segreti nel cervello degli adolescenti
un'intera pagina del Corriere della Sera di oggi 3.6.04, con tre articoli connessi uno dei quali registra il commento di Silvia Vegetti Finzi, riferisce dei temi proposti nell'ultimo numero di «Time»
Il settimanale americano ha dedicato la copertina dell'ultimo numero ai «ßegreti del cervello nel teenager». Una nuova ricerca dimostra che la nostra mente non raggiunge la maturità prima che sia conclusa l'adolescenza. Questi cambiamenti strutturali che avvengono nel cervello spiegherebbero perché i teenager sono così vitali, ma anche così esasperanti.
Adolescenza difficile: i segreti nel cervello
Studio su 1.800 ragazzi. Lo sviluppo cerebrale spinge a rischi e trasgressioni.
E la maturità c’è solo a 25 anni
La ricerca americana dimostra il perché degli atteggiamenti «impusivi» di molti teenager:
le emozioni prevalgono sul ragionamento
di Adriana Bazzi
Il cervello degli adolescenti? Immaturo. Soltanto a 25 anni si comincia a ragionare e a comportarsi veramente da adulti. Contrariamente a quanto tutti pensavano, e cioè che il sistema nervoso completasse la sua crescita attorno ai dodici anni e che l’adolescenza fosse soltanto un fenomeno artificiale inventato negli anni della rivoluzione post-industriale, nuove ricerche dimostrano che lo sviluppo del cervello non si arresta. E spiegano perché gli adolescenti amano il rischio, si sentono a volte perseguitati e sono attratti da droghe e alcol.
MATERIA GRIGIA - Il cervello umano cresce in due momenti ben precisi: nella vita intrauterina e durante l’infanzia. All’età di sei anni le sue dimensioni sono già il 90-95% di quelle dell’adulto, ma fino ai 12 anni i neuroni continuano a stabilire connessioni fra loro. Ora si sa che questo processo continua: ecco che cosa giustifica i fermenti e i turbamenti adolescenziali. Un gigantesco studio, condotto ai National Institutes of Health americani di Bethesda e coordinato da Jay Giedd, cui il settimanale Time dedica la copertina, ha sfruttato le tecniche di risonanza magnetica per analizzare il cervello di 1.800 ragazzi, dimostrando che cosa succede nella loro testa.
L’AMBIENTE - Durante l’adolescenza si formano nuove connessioni fra i neuroni e si rafforzano quelle che vengono usate maggiormente (per esempio quelle del linguaggio): questa selezione è guidata sia dai geni sia dall’ambiente. Così diventa importante sapere come gli adolescenti impiegano il loro tempo. I ricercatori, per esempio, hanno dimostrato che suonare il piano aumenta la densità dei neuroni che controllano il movimento delle dita. Il cervelletto, che controlla alcune funzioni come la vista, l’udito o il tatto è molto sensibile all’ambiente ed è anche la parte che per prima completa la sua maturazione. Poi tocca alle aree che coordinano queste funzioni: sono quelle che aiutano a trovare l’interruttore della luce del proprio bagno anche quando è buio pesto. Il processo di maturazione, che procede dal dietro in avanti, coinvolge, infine, la corteccia prefrontale, la sede delle cosiddette funzioni esecutive come la programmazione, la scelta delle priorità, l’organizzazione del pensiero, il controllo degli impulsi, la valutazione delle conseguenze di un’azione. In altre parole, la capacità di decidere si acquisisce alla fine.
COMPORTAMENTI - «Il mio insegnante mi odia» si sente dire da qualche ragazzo. Non è vero, ma gli adolescenti fanno fatica a distinguere certi segnali legati alle emozioni (a partire dall’espressione della faccia di un interlocutore) e percepiscono ostilità o rabbia anche quando non esistono. Questo succede perché nel loro cervello prevale l’amigdala, il centro che ha a che fare con l’emotività, piuttosto che la corteccia prefrontale dove risiede la capacità di giudizio. Gli adolescenti sono attratti dalle droghe e dall’alcol: tradizionalmente gli psicologi pensano che questo sia legato al desiderio di novità o al tentativo di ridurre l’inibizione sessuale, ora si chiama in causa l’abbondanza di dopamina, un mediatore cerebrale che rende i giovani più vulnerabili agli effetti stimolanti di alcune sostanze. Altro esempio: la valutazione del rischio, sotto il controllo della corteccia prefrontale. I teenager tendono a sottovalutare i pericoli quando sono in compagnia di amici, mentre chi ha più di vent’anni non modifica il suo comportamento in funzione degli altri. Non a caso la maggior parte dei crimini giovanili vengono commessi in branco.
IN FUTURO - Alla luce di queste nuove ricerche qualcuno, negli Stati Uniti, comincia a domandarsi se è giusto avere la patente a sedici anni, votare e prestare servizio militare a diciotto e comperare alcolici a ventuno, dal momento che si è davvero maturi soltanto a 25.
Dubbi e polemiche sui risultati della ricerca: effetti positivi in sette casi su 10
La Sanità Usa: il Prozac può aiutare i giovani
Lo psicoterapeuta Scaparro: si può usare solo in casi estremi e con grande cautela
MILANO - «Bye bye blues», addio tristezza, pillola della felicità, i soprannomi per la fluoxetina (nome commerciale Prozac ) l’antidepressivo di moda in America, si sprecano. A più di dieci anni dalla sua comparsa sul mercato, le prescrizioni della pillola negli Stati Uniti, alle stelle per gli adulti, riguardano anche diversi milioni di adolescenti. Nonostante le segnalazioni di effetti pericolosi indotti dal farmaco, primo fra tutti il rischio di suicidio, soprattutto nella fascia d’età giovanile. Segnalazioni riesaminate dagli esperti della Food and Drug Administration, l’ente di controllo statunitense, che nel febbraio scorso ha invitato i medici ad un uso estremamente accorto del preparato nei teenager.
Ora uno studio che ha coinvolto 439 ragazzi, dai dodici ai diciassette anni, che soffrivano di depressione, moderata o grave, sembra dimostrare che in tre mesi il Prozac , associato alla psicoterapia, riesca ad avere la meglio sull’umor nero nel 71% dei casi. Risultato che non si ottiene con il farmaco da solo, né con la psicoterapia da sola. L’importanza della ricerca, cui ha dato ampio risalto ieri il New Yor k Times , scaturisce dal fatto che è stata finanziata dal National Institute of Mental Health (con fondi pubblici, pertanto), e non dalla casa produttrice del Prozac, la Lilly.
Il possibile via libera alla pillola della felicità ha suscitato dubbi e polemiche. Anche perché una revisione pubblicata in aprile sulla rivista British Medical Journa l su fluoxetina e farmaci simili nei bambini e adolescenti depressi ha messo in risalto come l’efficacia e la sicurezza di tali preparati sia lungi dall’essere dimostrata. Ma anche che uno degli studi presi in considerazione, pubblicato nel ’97, pur vantando fondi governativi, aveva avuto la sponsorizzazione della Lilly.
«In Italia, a differenza degli Stati Uniti, c’è molta cautela quando il paziente è adolescente - commenta Fulvio Scaparro, psicoterapeuta a Milano -; farmaci come la fluoxetina vengono presi in considerazione in casi estremi, quando sono falliti tutti gli altri tentativi di cura. La strada farmacologica per eliminare la sofferenza che spesso accompagna un’età così complessa difficilmente si rivela adeguata».
IL COMMENTO
Bambini per i genitori ma adulti fuori casa
di SILVIA VEGETTI FINZI
L’adolescenza costituisce la stagione della vita che più di ogni altra rappresenta quest’epoca di tarda modernità. Gli adolescenti occupano il centro della scena sociale esibendo un male di vivere che va dalla noia all’insofferenza, dal disadattamento scolastico al comportamento asociale, dal digiuno all’abboffata, dall’isolamento all’immersione nel gruppo, dal desiderare tutto al non volere nulla. Un pendolo in cui, per fortuna, la maggior parte si situa a metà strada, alternando momenti positivi e negativi, felicità e infelicità, speranza e disperazione. Quanto basta per sconcertare gli adulti, metterli in crisi e per farsi, al tempo stesso, amare e detestare, compiangere e invidiare. Tutto con loro sembra possibile fuorché conoscerli, capirli, orientarli, educarli. Spesso genitori e insegnanti, dopo aver speso ogni risorsa per forzare la serratura della loro mente, concludono: i ragazzi noi non li conosciamo. Per fortuna ogni tanto ci giungono dalle roccaforti scientifiche delle neuroscienze risultati che sembrano portare nuova luce sui processi emotivi e cognitivi dell’età evolutiva. Un’età che tende a dilatarsi sino a rendere la maturità un orizzonte mobile e incerto. In particolare, secondo una ricerca statunitense, la corteccia prefrontale, cui spetta la funzione di riflettere, stabilire priorità e prendere decisioni, sarebbe l’area del cervello che, soprattutto nei maschi, matura più tardi, in media verso i 25 anni. Pertanto, mentre gli adulti agiscono prevalentemente in base a processi cognitivi che si svolgono in zona prefrontale, gli adolescenti si basano ancora sull’amigdala, la parte emozionale del cervello, sede di reazioni istintive quali la paura e l’ira. Un’immaturità che, se fosse confermata, spiegherebbe molte cose: certi casi di reazioni abnormi, che turbano l’opinione pubblica per la loro incomprensibile efferatezza, e soprattutto la difficoltà, che blocca più i maschi delle femmine, di uscire di casa e gestire autonomamente la propria vita. Si può obiettare che un tempo non era così e che, dopo i 21 anni, si era considerati adulti a tutti gli effetti. Ma forse, allora, le decisioni erano più familiari che individuali e l’esistenza si svolgeva per la maggior parte entro i calchi della tradizione. Ora invece i progetti si sono fatti personali e ciascuno è chiamato, entro certi limiti, ad essere l’autore della propria storia. Una libertà che ci confronta, per la prima volta, con i tempi delle dinamiche cognitive ed affettive individuali, non più scanditi dalle imposizioni sociali.
Le conseguenze sul piano delle relazioni intergenerazionali sono molteplici. Se da una parte queste conoscenze ci invitano ad attendere, dall’altra ci esortano ad aiutare i giovani a prendere in mano la gestione del proprio futuro perché il pensiero è in grado di accelerare e confermare la maturazione neurofisiologica del cervello. Non dimentichiamo che siamo corpo e mente e che le due componenti procedono in stretto e reciproco contatto. Non nel vuoto, poi, ma immerse in una società ad alto indice di complessità e di conflittualità per cui scegliere e decidere è sempre più difficile.
In proposito si è insistito molto sulla necessità di ascoltare i giovani, ma ora si pone anche la complementare esigenza di parlare con loro. Attraverso il dialogo si trasmettono moduli narrativi per organizzare i vissuti, forme di comprensione del mondo, stili di comportamento e anticipazioni di un futuro possibile e vivibile. Una dimensione, quella del domani, che spesso sconcerta e spaventa i giovani, comprimendoli nelle angustie del presente.
Il settimanale americano ha dedicato la copertina dell'ultimo numero ai «ßegreti del cervello nel teenager». Una nuova ricerca dimostra che la nostra mente non raggiunge la maturità prima che sia conclusa l'adolescenza. Questi cambiamenti strutturali che avvengono nel cervello spiegherebbero perché i teenager sono così vitali, ma anche così esasperanti.
Adolescenza difficile: i segreti nel cervello
Studio su 1.800 ragazzi. Lo sviluppo cerebrale spinge a rischi e trasgressioni.
E la maturità c’è solo a 25 anni
La ricerca americana dimostra il perché degli atteggiamenti «impusivi» di molti teenager:
le emozioni prevalgono sul ragionamento
di Adriana Bazzi
Il cervello degli adolescenti? Immaturo. Soltanto a 25 anni si comincia a ragionare e a comportarsi veramente da adulti. Contrariamente a quanto tutti pensavano, e cioè che il sistema nervoso completasse la sua crescita attorno ai dodici anni e che l’adolescenza fosse soltanto un fenomeno artificiale inventato negli anni della rivoluzione post-industriale, nuove ricerche dimostrano che lo sviluppo del cervello non si arresta. E spiegano perché gli adolescenti amano il rischio, si sentono a volte perseguitati e sono attratti da droghe e alcol.
MATERIA GRIGIA - Il cervello umano cresce in due momenti ben precisi: nella vita intrauterina e durante l’infanzia. All’età di sei anni le sue dimensioni sono già il 90-95% di quelle dell’adulto, ma fino ai 12 anni i neuroni continuano a stabilire connessioni fra loro. Ora si sa che questo processo continua: ecco che cosa giustifica i fermenti e i turbamenti adolescenziali. Un gigantesco studio, condotto ai National Institutes of Health americani di Bethesda e coordinato da Jay Giedd, cui il settimanale Time dedica la copertina, ha sfruttato le tecniche di risonanza magnetica per analizzare il cervello di 1.800 ragazzi, dimostrando che cosa succede nella loro testa.
L’AMBIENTE - Durante l’adolescenza si formano nuove connessioni fra i neuroni e si rafforzano quelle che vengono usate maggiormente (per esempio quelle del linguaggio): questa selezione è guidata sia dai geni sia dall’ambiente. Così diventa importante sapere come gli adolescenti impiegano il loro tempo. I ricercatori, per esempio, hanno dimostrato che suonare il piano aumenta la densità dei neuroni che controllano il movimento delle dita. Il cervelletto, che controlla alcune funzioni come la vista, l’udito o il tatto è molto sensibile all’ambiente ed è anche la parte che per prima completa la sua maturazione. Poi tocca alle aree che coordinano queste funzioni: sono quelle che aiutano a trovare l’interruttore della luce del proprio bagno anche quando è buio pesto. Il processo di maturazione, che procede dal dietro in avanti, coinvolge, infine, la corteccia prefrontale, la sede delle cosiddette funzioni esecutive come la programmazione, la scelta delle priorità, l’organizzazione del pensiero, il controllo degli impulsi, la valutazione delle conseguenze di un’azione. In altre parole, la capacità di decidere si acquisisce alla fine.
COMPORTAMENTI - «Il mio insegnante mi odia» si sente dire da qualche ragazzo. Non è vero, ma gli adolescenti fanno fatica a distinguere certi segnali legati alle emozioni (a partire dall’espressione della faccia di un interlocutore) e percepiscono ostilità o rabbia anche quando non esistono. Questo succede perché nel loro cervello prevale l’amigdala, il centro che ha a che fare con l’emotività, piuttosto che la corteccia prefrontale dove risiede la capacità di giudizio. Gli adolescenti sono attratti dalle droghe e dall’alcol: tradizionalmente gli psicologi pensano che questo sia legato al desiderio di novità o al tentativo di ridurre l’inibizione sessuale, ora si chiama in causa l’abbondanza di dopamina, un mediatore cerebrale che rende i giovani più vulnerabili agli effetti stimolanti di alcune sostanze. Altro esempio: la valutazione del rischio, sotto il controllo della corteccia prefrontale. I teenager tendono a sottovalutare i pericoli quando sono in compagnia di amici, mentre chi ha più di vent’anni non modifica il suo comportamento in funzione degli altri. Non a caso la maggior parte dei crimini giovanili vengono commessi in branco.
IN FUTURO - Alla luce di queste nuove ricerche qualcuno, negli Stati Uniti, comincia a domandarsi se è giusto avere la patente a sedici anni, votare e prestare servizio militare a diciotto e comperare alcolici a ventuno, dal momento che si è davvero maturi soltanto a 25.
Dubbi e polemiche sui risultati della ricerca: effetti positivi in sette casi su 10
La Sanità Usa: il Prozac può aiutare i giovani
Lo psicoterapeuta Scaparro: si può usare solo in casi estremi e con grande cautela
MILANO - «Bye bye blues», addio tristezza, pillola della felicità, i soprannomi per la fluoxetina (nome commerciale Prozac ) l’antidepressivo di moda in America, si sprecano. A più di dieci anni dalla sua comparsa sul mercato, le prescrizioni della pillola negli Stati Uniti, alle stelle per gli adulti, riguardano anche diversi milioni di adolescenti. Nonostante le segnalazioni di effetti pericolosi indotti dal farmaco, primo fra tutti il rischio di suicidio, soprattutto nella fascia d’età giovanile. Segnalazioni riesaminate dagli esperti della Food and Drug Administration, l’ente di controllo statunitense, che nel febbraio scorso ha invitato i medici ad un uso estremamente accorto del preparato nei teenager.
Ora uno studio che ha coinvolto 439 ragazzi, dai dodici ai diciassette anni, che soffrivano di depressione, moderata o grave, sembra dimostrare che in tre mesi il Prozac , associato alla psicoterapia, riesca ad avere la meglio sull’umor nero nel 71% dei casi. Risultato che non si ottiene con il farmaco da solo, né con la psicoterapia da sola. L’importanza della ricerca, cui ha dato ampio risalto ieri il New Yor k Times , scaturisce dal fatto che è stata finanziata dal National Institute of Mental Health (con fondi pubblici, pertanto), e non dalla casa produttrice del Prozac, la Lilly.
Il possibile via libera alla pillola della felicità ha suscitato dubbi e polemiche. Anche perché una revisione pubblicata in aprile sulla rivista British Medical Journa l su fluoxetina e farmaci simili nei bambini e adolescenti depressi ha messo in risalto come l’efficacia e la sicurezza di tali preparati sia lungi dall’essere dimostrata. Ma anche che uno degli studi presi in considerazione, pubblicato nel ’97, pur vantando fondi governativi, aveva avuto la sponsorizzazione della Lilly.
«In Italia, a differenza degli Stati Uniti, c’è molta cautela quando il paziente è adolescente - commenta Fulvio Scaparro, psicoterapeuta a Milano -; farmaci come la fluoxetina vengono presi in considerazione in casi estremi, quando sono falliti tutti gli altri tentativi di cura. La strada farmacologica per eliminare la sofferenza che spesso accompagna un’età così complessa difficilmente si rivela adeguata».
IL COMMENTO
Bambini per i genitori ma adulti fuori casa
di SILVIA VEGETTI FINZI
L’adolescenza costituisce la stagione della vita che più di ogni altra rappresenta quest’epoca di tarda modernità. Gli adolescenti occupano il centro della scena sociale esibendo un male di vivere che va dalla noia all’insofferenza, dal disadattamento scolastico al comportamento asociale, dal digiuno all’abboffata, dall’isolamento all’immersione nel gruppo, dal desiderare tutto al non volere nulla. Un pendolo in cui, per fortuna, la maggior parte si situa a metà strada, alternando momenti positivi e negativi, felicità e infelicità, speranza e disperazione. Quanto basta per sconcertare gli adulti, metterli in crisi e per farsi, al tempo stesso, amare e detestare, compiangere e invidiare. Tutto con loro sembra possibile fuorché conoscerli, capirli, orientarli, educarli. Spesso genitori e insegnanti, dopo aver speso ogni risorsa per forzare la serratura della loro mente, concludono: i ragazzi noi non li conosciamo. Per fortuna ogni tanto ci giungono dalle roccaforti scientifiche delle neuroscienze risultati che sembrano portare nuova luce sui processi emotivi e cognitivi dell’età evolutiva. Un’età che tende a dilatarsi sino a rendere la maturità un orizzonte mobile e incerto. In particolare, secondo una ricerca statunitense, la corteccia prefrontale, cui spetta la funzione di riflettere, stabilire priorità e prendere decisioni, sarebbe l’area del cervello che, soprattutto nei maschi, matura più tardi, in media verso i 25 anni. Pertanto, mentre gli adulti agiscono prevalentemente in base a processi cognitivi che si svolgono in zona prefrontale, gli adolescenti si basano ancora sull’amigdala, la parte emozionale del cervello, sede di reazioni istintive quali la paura e l’ira. Un’immaturità che, se fosse confermata, spiegherebbe molte cose: certi casi di reazioni abnormi, che turbano l’opinione pubblica per la loro incomprensibile efferatezza, e soprattutto la difficoltà, che blocca più i maschi delle femmine, di uscire di casa e gestire autonomamente la propria vita. Si può obiettare che un tempo non era così e che, dopo i 21 anni, si era considerati adulti a tutti gli effetti. Ma forse, allora, le decisioni erano più familiari che individuali e l’esistenza si svolgeva per la maggior parte entro i calchi della tradizione. Ora invece i progetti si sono fatti personali e ciascuno è chiamato, entro certi limiti, ad essere l’autore della propria storia. Una libertà che ci confronta, per la prima volta, con i tempi delle dinamiche cognitive ed affettive individuali, non più scanditi dalle imposizioni sociali.
Le conseguenze sul piano delle relazioni intergenerazionali sono molteplici. Se da una parte queste conoscenze ci invitano ad attendere, dall’altra ci esortano ad aiutare i giovani a prendere in mano la gestione del proprio futuro perché il pensiero è in grado di accelerare e confermare la maturazione neurofisiologica del cervello. Non dimentichiamo che siamo corpo e mente e che le due componenti procedono in stretto e reciproco contatto. Non nel vuoto, poi, ma immerse in una società ad alto indice di complessità e di conflittualità per cui scegliere e decidere è sempre più difficile.
In proposito si è insistito molto sulla necessità di ascoltare i giovani, ma ora si pone anche la complementare esigenza di parlare con loro. Attraverso il dialogo si trasmettono moduli narrativi per organizzare i vissuti, forme di comprensione del mondo, stili di comportamento e anticipazioni di un futuro possibile e vivibile. Una dimensione, quella del domani, che spesso sconcerta e spaventa i giovani, comprimendoli nelle angustie del presente.
nel mondo tolemaico:
la Spi e il manifesto ancora al cospetto di Edipo
tre pezzi a pagina 14 del manifesto di oggi:
il manifesto 3.6.04
Derive del desiderio dopo Edipo
Avrà inizio domani il convegno della società psiconalitica italiana sulla rivisitazione del complesso edipico. Alcune domande per verificare se non ci siano alternative a una affermazione dell'identità individuale e collettiva che passi attraverso la distruzione dell'altro
Pubblichiamo, inoltre, un breve stralcio della relazione preparata per il convegno sull'Edipo dal filologo classico Guido Paduano in merito alla lunga tradizione che da Sofocle approda alle varianti novecentesche, più o meno influenzate dalla interpretazione che ne diede Freud
di ALFONSO M. IACONO
Pare che siamo ossessionati dal desiderio di uccidere il padre e di possedere la madre. È una notizia che gira da tempo e si accompagna all'idea che questo duplice desiderio debba rimanere inappagato e che dalla sofferenza generata dalla impossibilità di soddisfarlo, nonché dal senso di colpa a esso legato, sarebbero nate le cosiddette civiltà. Quasi come una distorsione, un errore. Quasi come il mondo che era stato raccontato dagli gnostici, un mondo che oggi chiameremmo trash, improvvido risultato di un demiurgo pazzo. Un mondo il cui delitto principale non è il parricidio, ma il desiderio di realizzarlo e la sua impossibilità. «Il parricidio - scrive Freud a proposito dei Fratelli Karamazov - è, secondo una nota concezione, il delitto principale e primordiale sia dell'umanità che dell'individuo. In ogni caso è la fonte principale del senso di colpa, ma non sappiamo se sia l'unica fonte: le ricerche non sono ancora riuscite a definire con sicurezza l'origine psichica della colpa e del bisogno di espiazione.» Il testo è del 1927. Qui Freud ci segnala l'ambivalenza, la duplicità del sentimento del figlio, aspirante parricida, nei confronti del padre: lo odia e lo ammira allo stesso tempo. Lo odia e lo ama. Nella storia della nostra cultura, la conquista dell'identità e dell'autonomia individuale è stata spesso, e in modo preponderante, raccontata come il risultato di un conflitto tra il figlio e il padre. Insomma, una sporca storia tra maschi adulti assatanati e impauriti nello stesso tempo, che Freud aveva colto in capolavori come l'Amleto e I fratelli Karamazov e che ritroviamo, per esempio, all'origine delle avventure di Robinson Crusoe: conseguenze non dell'uccisione del padre, ma della fuga dalla sua influenza e dal suo giudizio. Anche la fuga infatti è un modo di uscire da un conflitto. Robinson non deve lottare per la conquista della madre, non ne ha il desiderio, dunque va per mari e per terre. Il suo Io si espande e a un tempo si delimita nelle palizzate che erige a difesa di sé, dei suoi oggetti e del suo territorio.
il manifesto 3.6.04
Le giornate del convegno
Da domani, tre giornate multidisciplinari sull'Edipo, organizzate dal Centro Psicoanalitico di Roma a Palazzo Altemps. La domanda dalla quale muove la verifica di un mito resistente ai millenni è se sia ancora possibile identificare nella struttura edipica il fondamento dell'organizzazione psichica e della rete delle relazioni familiari e sociali. Per poi passare a indagare, sul versante più propriamente analitico, le trasformazioni che il complesso di Edipo ha subito dalla formulazione freudiana a oggi. Una rassegna delle interpretazioni che da Sofocle agli autori novecenteschi è stata data del mito, in ambito letterario e artistico, completerà il panorama, inaugurato domani sera dalla introduzione di Andrea Baldassarro, curatore del convegno. Tre le lezioni magistrali: quella di Guido Paduano, di cui diamo una sintesi qui sotto; quella di André Green, sabato, e nel pomeriggio di Jacques Galinier. Mentre la domenica sarà aperta dall'intervento di Mario Martone, autore di una bella messa in scena dell'Edipo a Colono. Concluderà Domenico Chianese, presidente della Spi.
il manifesto 3.6.04
LA TRADIZIONE TRA LETTERATURA E TEATRO
Dal testo di Sofocle ai nostri giorni
di GUIDO PADUANO
Freud attribuiva la sterminata e ininterrotta fortuna dell'Edipo Re di Sofocle al suo rappresentare un'invariante psichica, o meglio l'invariante per eccellenza: il triangolo originario che mette in relazione l'uomo con i due genitori secondo le basilari categorie affettive del desiderio e della rivalità. Una intuizione preziosa che deve essere, però, integrata con un'osservazione complementare, mirata a definire il fascino dell'Edipo come la risultante di una interazione fra la dimensione psico-familiare dell'individuo e la sua collocazione nell'insieme sociale: e poiché l'organizzazione e l'ideologia della vita associata sono funzioni storiche e storicamente variabili, altrettanto lo è il riproporsi della tematica tragica a illuminare civiltà diverse, rappresentando di ognuna un'immagine attendibile. In questione non è più, dunque, soltanto il successo sulla scena del capolavoro sofocleo ma di una ricchissima tradizione letteraria e teatrale che costituisce un corpus articolato in plurimi livelli di dipendenza intertestuale, giacché dopo quella di Sofocle almeno altre due versioni, quella di Seneca e l'altra di Voltaire, diventano a loro volta classici, cioè portatori di una tradizione specifica, imprecindibile per gli sviluppi futuri. Irripetibile si presenta, dal punto di vista storico, la situazione narrata da Sofocle, che predica l'innocenza di Edipo non solo in negativo - non solo cioè come assenza della libido parricida e incestuosa - ma come correlato delle più alte virtù sociali, tanto lontane da una trasgressione filiale che portano, al contrario, il marchio della paternità simbolica e politica: tali sono la volontà e la capacità di gestire il bene pubblico attraverso l'esercizio della ragione. Quando Seneca riprende il dramma di Sofocle, la valutazione opposta che egli dà del potere - in cui vede la summa dei mali, e che lo stesso Edipo avverte come un'imposizione funesta del destino - fa sì che la sua presenza sia fin dall'inizio marcata da una negatività cui si unisce l'ossessione dell'oracolo, suggerendo una colpevolezza oscura e immotivata.
il manifesto 3.6.04
Derive del desiderio dopo Edipo
Avrà inizio domani il convegno della società psiconalitica italiana sulla rivisitazione del complesso edipico. Alcune domande per verificare se non ci siano alternative a una affermazione dell'identità individuale e collettiva che passi attraverso la distruzione dell'altro
Pubblichiamo, inoltre, un breve stralcio della relazione preparata per il convegno sull'Edipo dal filologo classico Guido Paduano in merito alla lunga tradizione che da Sofocle approda alle varianti novecentesche, più o meno influenzate dalla interpretazione che ne diede Freud
di ALFONSO M. IACONO
Pare che siamo ossessionati dal desiderio di uccidere il padre e di possedere la madre. È una notizia che gira da tempo e si accompagna all'idea che questo duplice desiderio debba rimanere inappagato e che dalla sofferenza generata dalla impossibilità di soddisfarlo, nonché dal senso di colpa a esso legato, sarebbero nate le cosiddette civiltà. Quasi come una distorsione, un errore. Quasi come il mondo che era stato raccontato dagli gnostici, un mondo che oggi chiameremmo trash, improvvido risultato di un demiurgo pazzo. Un mondo il cui delitto principale non è il parricidio, ma il desiderio di realizzarlo e la sua impossibilità. «Il parricidio - scrive Freud a proposito dei Fratelli Karamazov - è, secondo una nota concezione, il delitto principale e primordiale sia dell'umanità che dell'individuo. In ogni caso è la fonte principale del senso di colpa, ma non sappiamo se sia l'unica fonte: le ricerche non sono ancora riuscite a definire con sicurezza l'origine psichica della colpa e del bisogno di espiazione.» Il testo è del 1927. Qui Freud ci segnala l'ambivalenza, la duplicità del sentimento del figlio, aspirante parricida, nei confronti del padre: lo odia e lo ammira allo stesso tempo. Lo odia e lo ama. Nella storia della nostra cultura, la conquista dell'identità e dell'autonomia individuale è stata spesso, e in modo preponderante, raccontata come il risultato di un conflitto tra il figlio e il padre. Insomma, una sporca storia tra maschi adulti assatanati e impauriti nello stesso tempo, che Freud aveva colto in capolavori come l'Amleto e I fratelli Karamazov e che ritroviamo, per esempio, all'origine delle avventure di Robinson Crusoe: conseguenze non dell'uccisione del padre, ma della fuga dalla sua influenza e dal suo giudizio. Anche la fuga infatti è un modo di uscire da un conflitto. Robinson non deve lottare per la conquista della madre, non ne ha il desiderio, dunque va per mari e per terre. Il suo Io si espande e a un tempo si delimita nelle palizzate che erige a difesa di sé, dei suoi oggetti e del suo territorio.
il manifesto 3.6.04
Le giornate del convegno
Da domani, tre giornate multidisciplinari sull'Edipo, organizzate dal Centro Psicoanalitico di Roma a Palazzo Altemps. La domanda dalla quale muove la verifica di un mito resistente ai millenni è se sia ancora possibile identificare nella struttura edipica il fondamento dell'organizzazione psichica e della rete delle relazioni familiari e sociali. Per poi passare a indagare, sul versante più propriamente analitico, le trasformazioni che il complesso di Edipo ha subito dalla formulazione freudiana a oggi. Una rassegna delle interpretazioni che da Sofocle agli autori novecenteschi è stata data del mito, in ambito letterario e artistico, completerà il panorama, inaugurato domani sera dalla introduzione di Andrea Baldassarro, curatore del convegno. Tre le lezioni magistrali: quella di Guido Paduano, di cui diamo una sintesi qui sotto; quella di André Green, sabato, e nel pomeriggio di Jacques Galinier. Mentre la domenica sarà aperta dall'intervento di Mario Martone, autore di una bella messa in scena dell'Edipo a Colono. Concluderà Domenico Chianese, presidente della Spi.
il manifesto 3.6.04
LA TRADIZIONE TRA LETTERATURA E TEATRO
Dal testo di Sofocle ai nostri giorni
di GUIDO PADUANO
Freud attribuiva la sterminata e ininterrotta fortuna dell'Edipo Re di Sofocle al suo rappresentare un'invariante psichica, o meglio l'invariante per eccellenza: il triangolo originario che mette in relazione l'uomo con i due genitori secondo le basilari categorie affettive del desiderio e della rivalità. Una intuizione preziosa che deve essere, però, integrata con un'osservazione complementare, mirata a definire il fascino dell'Edipo come la risultante di una interazione fra la dimensione psico-familiare dell'individuo e la sua collocazione nell'insieme sociale: e poiché l'organizzazione e l'ideologia della vita associata sono funzioni storiche e storicamente variabili, altrettanto lo è il riproporsi della tematica tragica a illuminare civiltà diverse, rappresentando di ognuna un'immagine attendibile. In questione non è più, dunque, soltanto il successo sulla scena del capolavoro sofocleo ma di una ricchissima tradizione letteraria e teatrale che costituisce un corpus articolato in plurimi livelli di dipendenza intertestuale, giacché dopo quella di Sofocle almeno altre due versioni, quella di Seneca e l'altra di Voltaire, diventano a loro volta classici, cioè portatori di una tradizione specifica, imprecindibile per gli sviluppi futuri. Irripetibile si presenta, dal punto di vista storico, la situazione narrata da Sofocle, che predica l'innocenza di Edipo non solo in negativo - non solo cioè come assenza della libido parricida e incestuosa - ma come correlato delle più alte virtù sociali, tanto lontane da una trasgressione filiale che portano, al contrario, il marchio della paternità simbolica e politica: tali sono la volontà e la capacità di gestire il bene pubblico attraverso l'esercizio della ragione. Quando Seneca riprende il dramma di Sofocle, la valutazione opposta che egli dà del potere - in cui vede la summa dei mali, e che lo stesso Edipo avverte come un'imposizione funesta del destino - fa sì che la sua presenza sia fin dall'inizio marcata da una negatività cui si unisce l'ossessione dell'oracolo, suggerendo una colpevolezza oscura e immotivata.
da Bergamo:
«etnopsichiatria»
IL'Eco di Bergamo 3.6.04
mmigrati, il dramma del disagio mentale
Casi isolati fino a due anni fa, oggi nella Bergamasca circa 500 sono in cura In difficoltà i Servizi psichiatrici: i fondi sono gli stessi, ma i bisogni crescono
di Alberto Ceresoli
Si chiama «etnopsichiatria» e studia una nuova emergenza sociale, ovvero il disagio mentale che colpisce gli extracomunitari lontano dalle proprie radici e dai propri affetti. Un fenomeno in netta espansione in tutto l'Occidente (dove i flussi migratori sono massicci) e che sta mettendo in crisi i Servizi psichiatrici chiamati ad occuparsene. Bergamo - come spiega Massimo Biza, direttore del Dipartimento di Salute mentale degli Ospedali Riuniti, che ne ha discusso in un recente simposio internazionale tenutosi al Centro congressi - non fa eccezione, visto che nel giro di un paio d'anni gli extracomunitari in cura per problemi psichici sono passati da casi isolati ad alcune centinaia.
Qual è il problema?
«Le malattie mentali si presentano con caratteristiche correlate alle culture da cui derivano. Uno schizofrenico italiano, o comunque europeo, ha sostanzialmente le stesse caratteristiche di uno schizofrenico americano. Non così uno schizofrenico africano che può invece presentare una sintomatologia diversa, difficile da comprendere al di là degli evidenti problemi legati al linguaggio. In alcuni casi si tratta di caratterizzazioni anche abbastanza marcate, proprio perché l'atmosfera e il contesto culturale hanno il loro peso. Diverse sono anche le modalità con cui si supera l'ansia, la depressione, le angosce paranoiche».
(...)
«Si tratta di persone che incontrano i classici problemi dell'immigrazione, cioè la lontananza dalla propria cultura e dai propri affetti, l'enorme difficoltà ad adattarsi al nostro modo di vivere e a trovare un lavoro che effettivamente li sostenga, i grandissimi sacrifici che sopportano pur di mandare alle loro famiglie il più possibile di quanto guadagnano. Le difficoltà psichiche di queste persone sono di carattere quasi esclusivamente depressivo o di tipo dissociativo (delirio o stati confusionali). Bergamo resta ancora un'area abbastanza felice rispetto a Milano o ad altre aree di grande concentrazione...».
Un fenomeno in aumento?
«Nel giro di due-tre anni abbiamo avuto un netto incremento delle richieste di visita nei nostri ambulatori. In città, tra ospedale e centri psicosociali, stiamo seguendo circa 5.000 persone, di cui gli extracomunitari rappresentano il 10%: due anni fa erano soltanto casi occasionali. Ora c'è un problema in più, che riguarda l'aumento delle patologie psichiatriche negli extracomunitari che commettono reati, legati alla droga o ai furti, per sopravvivere, oppure commettono reati dovuti a uno stato confusionale. Si tratta in genere di persone senza nessun tipo di aiuto che, quando non "funzionano" più dal punto di vista psichiatrico, incappano in un isolamento terribile che spesso li porta a commettere un reato».
(...) L'etnopsichiatria è un fenomeno nuovo che va affrontato e che riguarda tutti..».
Tra gli extracomunitari presenti nella Bergamasca quale è la percentuale di quelli colpiti da problemi mentali?
«Impossibile rispondere. Noi vediamo soltanto i soggetti che arrivano in ospedale. Non bisogna però dimenticare che nelle comunità monoetniche particolarmente organizzate, scattano meccanismi di soccorso interno che in qualche modo funzionano, almeno secondo le loro metodologie».
mmigrati, il dramma del disagio mentale
Casi isolati fino a due anni fa, oggi nella Bergamasca circa 500 sono in cura In difficoltà i Servizi psichiatrici: i fondi sono gli stessi, ma i bisogni crescono
di Alberto Ceresoli
Si chiama «etnopsichiatria» e studia una nuova emergenza sociale, ovvero il disagio mentale che colpisce gli extracomunitari lontano dalle proprie radici e dai propri affetti. Un fenomeno in netta espansione in tutto l'Occidente (dove i flussi migratori sono massicci) e che sta mettendo in crisi i Servizi psichiatrici chiamati ad occuparsene. Bergamo - come spiega Massimo Biza, direttore del Dipartimento di Salute mentale degli Ospedali Riuniti, che ne ha discusso in un recente simposio internazionale tenutosi al Centro congressi - non fa eccezione, visto che nel giro di un paio d'anni gli extracomunitari in cura per problemi psichici sono passati da casi isolati ad alcune centinaia.
Qual è il problema?
«Le malattie mentali si presentano con caratteristiche correlate alle culture da cui derivano. Uno schizofrenico italiano, o comunque europeo, ha sostanzialmente le stesse caratteristiche di uno schizofrenico americano. Non così uno schizofrenico africano che può invece presentare una sintomatologia diversa, difficile da comprendere al di là degli evidenti problemi legati al linguaggio. In alcuni casi si tratta di caratterizzazioni anche abbastanza marcate, proprio perché l'atmosfera e il contesto culturale hanno il loro peso. Diverse sono anche le modalità con cui si supera l'ansia, la depressione, le angosce paranoiche».
(...)
«Si tratta di persone che incontrano i classici problemi dell'immigrazione, cioè la lontananza dalla propria cultura e dai propri affetti, l'enorme difficoltà ad adattarsi al nostro modo di vivere e a trovare un lavoro che effettivamente li sostenga, i grandissimi sacrifici che sopportano pur di mandare alle loro famiglie il più possibile di quanto guadagnano. Le difficoltà psichiche di queste persone sono di carattere quasi esclusivamente depressivo o di tipo dissociativo (delirio o stati confusionali). Bergamo resta ancora un'area abbastanza felice rispetto a Milano o ad altre aree di grande concentrazione...».
Un fenomeno in aumento?
«Nel giro di due-tre anni abbiamo avuto un netto incremento delle richieste di visita nei nostri ambulatori. In città, tra ospedale e centri psicosociali, stiamo seguendo circa 5.000 persone, di cui gli extracomunitari rappresentano il 10%: due anni fa erano soltanto casi occasionali. Ora c'è un problema in più, che riguarda l'aumento delle patologie psichiatriche negli extracomunitari che commettono reati, legati alla droga o ai furti, per sopravvivere, oppure commettono reati dovuti a uno stato confusionale. Si tratta in genere di persone senza nessun tipo di aiuto che, quando non "funzionano" più dal punto di vista psichiatrico, incappano in un isolamento terribile che spesso li porta a commettere un reato».
(...) L'etnopsichiatria è un fenomeno nuovo che va affrontato e che riguarda tutti..».
Tra gli extracomunitari presenti nella Bergamasca quale è la percentuale di quelli colpiti da problemi mentali?
«Impossibile rispondere. Noi vediamo soltanto i soggetti che arrivano in ospedale. Non bisogna però dimenticare che nelle comunità monoetniche particolarmente organizzate, scattano meccanismi di soccorso interno che in qualche modo funzionano, almeno secondo le loro metodologie».
ricerca danese:
gli schizofrenici non sono colpiti dal cancro?
Yahoo! Salute, Il Pensiero Scientifico Editore giovedì 3 giugno 2004
Psichiatria, Psicologia e Neurologia
Schizofrenia e cancro
di Simona Lambertini
Sono numerose le ricerche che hanno rilevato come nei pazienti schizofrenici ci sia una bassa percentuale di casi di tumore: ora un ampio studio condotto dall’Institute of Cancer Epidemiology di Copenhagen (Danimarca) rivela che le famiglie di questi tipi di malati mentali non sono protette geneticamente dal cancro. Se ne parla sull’American Journal of Psychiatry.
Per cercare di verificare l’idea secondo la quale la schizofrenia potrebbe fornire una protezione genetica contro il cancro, il gruppo di ricerca danese ha preso in considerazione i dati del Danish Central Population Registry relativi ad un gruppo di 2 milioni di genitori di figli nati dopo il 1935 e del Danish Psychiatric Central Register riguardanti 20 mila genitori di figli con schizofrenia: “Se questa relazione fosse vera”, commenta Susanne Oksbjerg Dalton, coordinatrice della ricerca, “un più basso rischio di cancro dovrebbe verificarsi non solo nei pazienti schizofrenici ma anche nei loro familiari, soprattutto quelli di primo grado”. Dall’analisi dei dati è emerso che non ci sono differenze per quanto riguarda il rischio di cancro nelle famiglie dei soggetti schizofrenici e in quelle dei non-schizofrenici: gli unici dati statisticamente significativi riguardano un aumentato rischio per il cancro al polmone nelle madri di questi pazienti e un diminuito rischio per le leucemie in entrambi i genitori.
Gli autori dello studio non si sbilanciano troppo: “I risultati della nostra ricerca non offrono un supporto alla teoria secondo la quale la schizofrenia protegge dal cancro”, commenta la Dalton. D’altra parte servono ancora molti studi per fare chiarezza sull’ancora dibattuta origine genetica di questa particolare malattia mentale.
Bibliografia. Oksbjerg Dalton S, Laursen T, Mellemkjaer L et al. Risk for cancer in parents of patients with schizofrenia. Am J Psychiatry 2004;161:903-908.
Psichiatria, Psicologia e Neurologia
Schizofrenia e cancro
di Simona Lambertini
Sono numerose le ricerche che hanno rilevato come nei pazienti schizofrenici ci sia una bassa percentuale di casi di tumore: ora un ampio studio condotto dall’Institute of Cancer Epidemiology di Copenhagen (Danimarca) rivela che le famiglie di questi tipi di malati mentali non sono protette geneticamente dal cancro. Se ne parla sull’American Journal of Psychiatry.
Per cercare di verificare l’idea secondo la quale la schizofrenia potrebbe fornire una protezione genetica contro il cancro, il gruppo di ricerca danese ha preso in considerazione i dati del Danish Central Population Registry relativi ad un gruppo di 2 milioni di genitori di figli nati dopo il 1935 e del Danish Psychiatric Central Register riguardanti 20 mila genitori di figli con schizofrenia: “Se questa relazione fosse vera”, commenta Susanne Oksbjerg Dalton, coordinatrice della ricerca, “un più basso rischio di cancro dovrebbe verificarsi non solo nei pazienti schizofrenici ma anche nei loro familiari, soprattutto quelli di primo grado”. Dall’analisi dei dati è emerso che non ci sono differenze per quanto riguarda il rischio di cancro nelle famiglie dei soggetti schizofrenici e in quelle dei non-schizofrenici: gli unici dati statisticamente significativi riguardano un aumentato rischio per il cancro al polmone nelle madri di questi pazienti e un diminuito rischio per le leucemie in entrambi i genitori.
Gli autori dello studio non si sbilanciano troppo: “I risultati della nostra ricerca non offrono un supporto alla teoria secondo la quale la schizofrenia protegge dal cancro”, commenta la Dalton. D’altra parte servono ancora molti studi per fare chiarezza sull’ancora dibattuta origine genetica di questa particolare malattia mentale.
Bibliografia. Oksbjerg Dalton S, Laursen T, Mellemkjaer L et al. Risk for cancer in parents of patients with schizofrenia. Am J Psychiatry 2004;161:903-908.
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